Pourquoi un mois de janvier sans alcool ?
C’est “l’après” fêtes de fin d’année qui sonne le début des bonnes résolutions de début d’année. Depuis 2013, l’association Alcohol Change UK a lancé ce challenge qui consiste à ne pas boire une goutte d’alcool pendant tout le mois de janvier. L’objectif initial n’est pas de conduire à une abstinence totale ni de culpabiliser les consommateurs, mais juste de prendre du recul pour s’interroger sur sa consommation et ses effets.
Le mois de janvier sans alcool permet aussi de s’informer
Savez-vous que l’alcool est la deuxième cause de mortalité en France ? 41.000 décès par an selon Santé Publique France. Et selon L’Inserm, s’il est consommé de façon excessive, l’alcool contribue directement ou indirectement à 11 % des décès masculins et 4 % des décès féminins. Ces décès sont principalement liés aux cancers, aux maladies cardio-vasculaires, aux maladies digestives, aux accidents et aux suicides.
Janvier sans alcool : quels sont les bienfaits d’un Dry January ?
Le Dr Richard de Visser, psychologue à l’université du Sussex, a mené l’enquête auprès de 2.800 personnes inscrites à l’édition du Dry January, dont 800 ont été suivies pendant 6 mois. Ses conclusions, publiées dans le British Medical Journal indiquent qu’un mois sans alcool permet de réduire significativement la tension artérielle, le taux de cholestérol et le risque de diabète.
Et du côté des challengers, à l’issue de ce défi voilà ce qu’ils constatent :
- 67 % des participants estiment avoir gagné en énergie ;
- 57 % en concentration ;
- 71% ont amélioré leur sommeil ;
- 58% ont perdu du poids ;
- 54 % ont amélioré la qualité de leur peau ;
- 88 % ont économisé de l’argent ;
- 93 % des personnes interrogées se sentent mieux dans leur peau ;
- 80 % ont le sentiment d’avoir repris le contrôle de leur consommation d’alcool ;
- … et 71 % ont compris qu’elles n’avaient pas besoin de boire pour s’amuser !
L’étude a permis de relever qu’après cette pause d’alcool, le rythme de consommation est passé de 3,4 unités d’alcool à 2,1 unités par semaine.